Pour ceux et celles d’entre vous qui pensent parfois à passer le cap du changement alimentaire, en devenant par exemple végétarien, peut-être que vous pourriez réfléchir à une étape intermédiaire, le programme alimentaire qui fait parler en ce moment : le régime Flexitarien.
Quelles que soient les raisons qui vous animent, perte de poids, santé en général, environnement ou les trois combinés, le flexitarisme est une alternative qui répondra à vos souhaits.
C’est une approche qui vous permettra de profiter occasionnellement de viande ou de produits de la mer en alternant avec des journées à base de légumes et de plantes.
Le programme Flexitarien chez Eatology propose des journées avec des plats contenant de la viande ou du poisson un jour sur deux, l’autre journée sera 100% végétale.
C’est une transition idéale pour devenir végétarien en s’habituant lentement à un régime sans viande. C’est également idéal pour ceux qui veulent réduire leur consommation animale, mais qui ont du mal à savoir s’ils doivent l’abandonner complètement.
Le Flexitarien vous donne une marge de manœuvre, c’est un moyen idéal de commencer un régime à base de plantes sans passer 100% à côté de ses anciennes habitudes alimentaires.
Bénéfices pour la santé
Chez Eatology, nous sommes unanimes : l’idéal serait de manger des légumes à tous les repas (oui, oui, TOUS les repas).
Plus facile à dire qu’à faire, l’industrie alimentaire s’est chargée de changer nos goûts en profondeur. Finalement, la solution est plus simple, il suffit d’augmenter les portions de glucides sains et son apport de fibres.
Les légumes et les fruits sont cruciaux pour notre corps. Non seulement ils nous fournissent de l’énergie au quotidien, mais ils nous apportent également des nutriments essentiels tels que le sucre, les fibres, et une multitude de vitamines (A, B, C, E et K) et de minéraux.
Chez Eatology, nos programmes Bien-Être et Végétariens sont idéaux pour reprendre des habitudes alimentaires idéales, consommer une quantité suffisante de glucides complexes et de fibres.
Et si vous consommiez
plus de protéines que nécessaire ?
Vous vous inquiétez de ne pas consommer suffisamment de protéines ?
Pourtant vous n’êtes pas un athlète aguerri, le sport n’est pas une priorité pour vous.
En passant en mode Flexitarien, l’apport en protéines sera un juste milieu. Parfois, nous surestimons simplement notre besoin en protéines.
Gardez en tête l’importance des protéines dans des cas particuliers, pratique sportive régulière, perte de poids et limitation ponctuelle des glucides (Low Carb) ou changement profond de régime alimentaire (Keto).
L’AJR (Apport Journalier Recommandé) pour prévenir la carence chez un adulte est de 1-1,2 grammes par kilogramme de poids corporel (1). La protéine sert de blocs de construction aux muscles, et aussi de combustible pour l’énergie. Son apport favorisera avec une pratique sportive régulière l’anabolisme et le catabolisme, partie intégrante des processus impliqués au bon fonctionnement de notre métabolisme. Des réactions anaboliques et cataboliques simultanées et continues permettent à la protéine d’être décomposée puis reconstruite sous forme de tissus musculaires.
Leurs taux devraient être égaux, à moins que, pour des raisons précises, nous voulions en augmenter le niveau. Par exemple, si nous voulons construire du muscle, le taux du côté anabolique (construction) est supérieur à celui du côté catabolique (décomposition), dans ce cas, nous consommerons plus de protéines pour fournir les substrats / matériaux de construction.
Que se passe-t-il lorsque nous prenons plus de protéines que nécessaire ? Les protéines excédentaires sont transformées en graisses et stockées dans notre corps par désamination par le foie. Ce serait beaucoup de travail pour notre foie si cela se produisait de manière trop régulière. Une consommation excessive de protéines pourrait également entraîner un taux élevé de gras dans le sang et un risque de maladie cardio-vasculaire, encore plus si les aliments consommés riches en protéines le sont aussi en graisses saturées (comme la viande rouge). L’autre problème serait de poser un risque supplémentaire pour les personnes prédisposées à une maladie rénale. Des recherches indiquent une corrélation entre une consommation accrue de viande rouge et un risque accru de maladies cardiovasculaires et diabètes.
Santé du
microbiome intestinal
La santé intestinale est progressivement promue auprès du public, car de plus en plus de recherches montrent que la santé intestinale est indispensable à notre bien-être général, notamment pour nos fonctions cognitives qui gèrent nos humeurs et nos prises de décisions. Passer en mode Flexitarien vous permettra de consommer différents types d’aliments à base de plantes et ainsi d’exploiter au maximum la puissance de vos intestins. Plus notre santé intestinale est bonne, plus notre absorption des fibres alimentaires insolubles ainsi que l’inhibition de la croissance des organismes pathogènes deviennent faciles.
Les microbiotes font partie de nous avant même que nous ne fassions nos premiers pas, alors que nous sommes encore des fœtus, et son port d’attache est le tube digestif. L’intestin stocke à la fois les “bons” et les “mauvais” microbiotes. Notre mission est de se constituer des microbiotes sains et de les maintenir en abondance dans notre intestin. La clé est ce que nous consommons, pour parler clairement, les bons aliments. Par exemple, se nourrir avec des probiotiques et les nourrir eux même avec des prébiotiques. Les prébiotiques courants sont les fibres et les sucres naturels, les exemples sont les noix, les fruits, les graines complètes et les légumes fermentés comme le kimchi, le kombucha, le Tempeh, les concombres marinés…etc.
Tous ces aliments que vous retrouverez en abondance en passant en mode Flexitarien.
Durabilité
environnementale
Bien que la combustion de combustibles fossiles soit la principale cause du réchauffement climatique, les activités liées à la gestion des terres, notamment l’agriculture et la foresterie, produisent près d’un quart des gaz piégeant la chaleur résultant des activités humaines. Ce n’est pas surprenant, la production mondiale de viande était estimée en 2021 au moins trois fois plus importante qu’il y a cinquante ans. Le bétail élevé sur des pâturages créés en plus par la déforestation est particulièrement émetteur en gaz à effet de serre.
Le système alimentaire mondial endommage notre planète. Pas besoin de culpabiliser si vous êtes un amateur de viande, il suffit juste de changer ses habitudes.
Le flexitarisme est typique d’une alimentation durable, conciliant santé et respect de l’environnement. Si tout le monde mangeait moins de viande, le besoin d’élevage intensif serait réduit.
À la base, le régime Flexitarien permet une flexibilité, de donner une option moins rigide à ceux qui voudraient améliorer leur santé et se préoccuper de l’environnement.
Le but principal de ce régime est d’augmenter lentement sa consommation de plantes au fil du temps sans omettre les aliments d’origine animale. Le régime Flexitarien est une façon simple, saine et optimale de manger.
Ne craignez pas le changement, commencez dès maintenant à être Flexitarien avec Eatology!